Qu’il s’agisse des mouvements animant les astres et ceux de nos corps dansants, du défilement des images sur nos écrans ou celui des mots que nous prononçons, du renouvellement cellulaire, du cycle des saisons, de la vitesse de nos connexions neuronales mais aussi de la cadence des notes jouées par un orchestre symphonique, le rythme est au cœur de nos vies, de notre environnement et de nos créations. Cette notion essentielle et pourtant encore si mystérieuse ne cesse d’animer universitaires et artistes, qu’elle tienne une place en filigrane ou plus prégnante au sein de leurs recherches.
Forts de ce même constat, les cinq lauréats du Prix Killam 2018 ont osé franchir les limites des champs disciplinaires en initiant une réflexion transversale inédite sur le rythme afin de tenter de réunir ses différentes facettes, d’en déployer toute sa richesse. Ainsi, l’étude du cerveau de Vladimir Hachinski, celle du langage cinématographique d’André Gaudreault, le travail sur les molécules et le corps dans le mouvement humain de Walter Herzog, l’exploration des mélodies non-perçues de l’univers par James Pinfold ou encore l’acquisition du langage chez les nouveaux nés qu’interroge Janet Werker ont tous, à leurs origines, ce passionnant dénominateur commun.
Envisagée de manière organique, mécanique, artistique ou technique, la compréhension du rythme génère un besoin et un désir profonds de réunir les horizons, comme en témoigne l’ensemble des chercheurs ayant assisté aux deux premières éditions des rencontres intersectorielles de l’UdeM dédiées à ce thème tant fédérateur, novateur qu’exigeant.
Affichiste – Yann Harel
Yann Harel, étudiant au doctorat à l’Université de Montréal et membre du CoCo Lab, nous explique les objectifs du laboratoire: appliquer les sciences computationnelles à la compréhension du cerveau humain et plus particulièrement à la compréhension des oscillations cérébrales. Il nous parle aussi de ses recherches en sonification cérébrale et fait un retour sur la conférence du lauréat du prix Killam 2018 en science de la santé; Vladimir Hachinski.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Yann Harel
Affichiste – Ming Ruo Zhang
Ming Ruo Zhang, étudiante à la maîtrise en psychologie, nous explique son projet de recherche où elle essaie d’entraîner la capacité rythmique chez les gens souffrant d’amusie rythmique, soit les personnes incapables de détecter le rythme.
DATE: 5 décembre 2019
Participants
Ming Ruo Zhang
Affichiste – Julie Carrier
La vice-rectrice associée à la recherche et aux études de l’Université de Montréal, Julie Carrier, parle de ses attentes face aux Premières Rencontres intersectorielles de l’Université de Montréal sur le rythme et de la place de l’intersectorialité dans le milieu universitaire.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Julie Carrier
Affichiste – Maria Isabel Carreno Munoz
Maria Isabel Carreno Munoz, chercheuse postdoctorante à l’Université de Montréal et au Centre Hospitalier Universitaire Sainte-Justine, nous parle de son projet de recherche où elle s’intéresse à l’importance du développement du cerveau par rapport à la capacité de perception chez les gens en grandissant.
DATE: 5 décembre 2019
Participants
Maria Isabel Carreno Munoz
Affichiste – Sylvain Caron & Caroline Traube
Sylvain Caron et Caroline Traube sont respectivement directeur du Groupe de recherche en interprétation musicale, analyse et expression (GRIMAE) et professeure d’acoustique et de psychoacoustique à l’Université de Montréal. Ensemble, ils nous parlent de leurs projets portant sur la production de la perception du rythme dans l’interprétation, et sur la manière dont l’émotion est véhiculée par l’interprétation de la musique.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Sylvain Caron Caroline Traube
Affichiste – Camille Gaillard
Camille Gaillard, assistante de recherche au laboratoire BRAMS, nous explique le projet de son laboratoire: mesurer les normes perceptuelles et sensorimotrices chez les adultes afin de déterminer des seuils normaux.
DATE: 5 décembre 2019
Participants
Camille Gaillard
Affichiste – Cloé Blanchette-Carrière
Cloé Blanchette-Carrière, diplômée à la maîtrise en sciences biomédicales à l’Université de Montréal et membre du CÉAMS, nous parle de son projet de recherche visant à provoquer une prise de conscience chez les gens durant leur sommeil à l’aide de la stimulation transcrânienne par courant alternatif. Elle offre aussi ses réflexions sur l’intersectorialité dans le milieu académique.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Cloé Blanchette-Carrière
Affichiste – Karim Jerbi
Karim Jerbi, professeur au département de psychologie de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience computationnelle et neuroimagerie cognitive, nous explique l’objectif de son laboratoire; soit de comprendre la dynamique des réseaux cérébraux.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Karim Jerbi
Affichiste – Hugo Laflamme
Hugo Laflamme, étudiant au doctorat en psychologie et auxiliaire de recherche au BRAMS, nous parle de la présentation de son laboratoire portant sur l’évaluation et l’entraînement des capacités rythmiques perceptuelles et sensori-motrices.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Hugo Laflamme
Affichiste – Santiago Hidalgo
Santiago Hidalgo, professeur associé au département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal, fait un retour sur cette Première Rencontre intersectorielle sur le rythme et nous parle de l’avenir du Laboratoire CinéMédias en ce qui concerne son approche face à l’intersectorialité et la place qu’y occupent les études cinématographiques.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Santiago Hidalgo
Table ronde – « De l’importance de l’improbable »
André Gaudreault, Vladimir Hachinski, Walter Herzog et Janet Werker relatent l’origine improbable de leur collaboration les ayant menés à l’obtention du prix Killam en 2018. Ils parlent entre autres de leur intérêt pour le rythme, de la place tenue par l’improbabilité dans leur profession et des conseils qu’ils ont reçus au cours de leur carrière. Par la suite, ils se questionnent à savoir comment les organismes subventionnaires et les institutions universitaires peuvent créer des environnements d’« improbabilité confortable » pour la prochaine génération alors qu’ils accusent un problème de surspécialisation dans la production des savoirs et de sur importance des paradigmes dominants dans plusieurs domaines. Les lauréats soulignent qu’une bonne façon d’améliorer les choses est en permettant aux chercheurs de changer de disciplines.
DATE: 5 décembre 2019
Participants
André Gaudreault Vladimir Hachinski Walter Herzog Janet Werker Marie-Josée Hébert (modération)
Affichiste – Victoria Duda
Victoria Duda, chercheuse postdoctorante à l’Université de Montréal, nous parle de son projet de recherche où elle se concentre sur les écarts dans le bruit et la résolution temporelle.
DATE: 5 décembre 2019
Participants
Victoria Duda
Affichiste – Ola Choukair
Ola Choukair, étudiante à la maîtrise en neuroscience à l’Université de Montréal, nous explique ses recherches sur les fractales dans le cerveau et nous parle de la place de l’intersectorialité dans le milieu universitaire.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Ola Choukair
Affichiste – André Gaudreault
André Gaudreault, lauréat du prix Killam 2018 en sciences humaines, nous parle des défis et du déroulement de l’organisation de cette Première Rencontre intersectorielle de l’Université de Montréal sur le rythme. Il souligne aussi le caractère intersectoriel de ce projet de recherche et l’importance des recherches intersectorielles dans le milieu universitaire.
DATE: 2 mai 2019
Participants
André Gaudreault
Affichiste – Caroline Martin
Caroline Martin, la coordonnatrice à la recherche du Laboratoire Cinémédias, nous explique le projet de son laboratoire: mesurer l’impact du rythme accéléré dans les contenus audiovisuels narratifs sur le cerveau de jeunes spectateurs.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Caroline Martin
Affichiste – Solenne Van der Maren
Solenne Van der Maren, étudiante au doctorat en neuropsychologie clinique à l’Université de Montréal et membre du CÉAMS, nous parle de son projet de recherche portant sur le sommeil et les rythmes circadiens après un traumatisme craniocérébral modéré à sévère. Elle nous explique la place importante du rythme dans son projet et mentionne aussi la pertinence des événements intersectoriels dans le milieu académique pour permettre aux gens d’avoir une plus grande perspective sur leurs recherches.
DATE: 2 mai 2019
Participants
Solenne Van der Maren
Affichiste – Caroline Martin
Caroline Martin, la coordonnatrice à la recherche du Laboratoire Cinémédias, nous explique le projet de son laboratoire: mesurer l’impact du rythme accéléré dans les contenus audiovisuels narratifs sur le cerveau de jeunes spectateurs.