Bonjour à toutes et à tous,

C’est avec enthousiasme que nous vous souhaitons la bienvenue aux deuxièmes Rencontres intersectorielles de l’Université de Montréal sur le rythme, intitulées « Aux sources du rythme ». C’est un honneur de vous accueillir sur le tout nouveau campus MIL, situé au milieu de l’île de Montréal, qui renforce le statut de la métropole comme haut lieu de savoir au pays et ville créative à l’international.

Merci d’être venus en si grand nombre, et de représenter une aussi grande diversité! Nous accueillons aujourd’hui des chercheurs et des étudiants en génie, en sciences humaines, en sciences naturelles, en sciences sociales et en sciences de la santé qui partageront leurs visions sur le rythme afin de contribuer à la création de nouveaux savoirs par le croisement des idées et des expertises.

Nous avons le privilège de réunir les lauréats des cinq prix Killam 2018 dans le cadre d’une collaboration transdisciplinaire et intersectorielle inédite, dont le but est d’interroger l’origine du rythme. Ces chercheurs qui ont su faire émerger l’idée de la notion commune du rythme dans des domaines de connaissance à priori si éloignés partagent aujourd’hui avec nous le fruit de leurs réflexions, mettant ainsi en lumière la richesse des collaborations intersectorielles.

Nous tenons à remercier la Cinémathèque québécoise et le Conseil des arts du Canada de leur soutien inestimable. Nous remercions également les discutants chargés de mettre en perspective les notions partagées par nos conférenciers, les panélistes experts venus enrichir la réflexion sur l’intersectorialité, de même que tous les intervenants qui ont accepté de discuter de l’importance et de la pertinence de l’intersectorialité au regard des enjeux complexes de notre époque et des défis de demain.

Nous espérons que vous profiterez de chaque moment de ce rendez-vous exceptionnel, et de chaque rencontre nouvelle.

MARIE-JOSÉE HÉBERT

Vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation

Professeure titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal

Titulaire de la Chaire Shire en néphrologie
et en transplantation et régénération rénales

marie-josee.hebert@montreal.ca

JULIE CARRIER

Vice-rectrice associée à la recherche et aux études

Vice-rectorat à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation

Vice-rectorat aux affaires étudiantes et aux études

Professeure titulaire au Département de psychologie de l’Université de Montréal

julie.carrier.1@umontreal.ca

ANDRÉ GAUDREAULT

Professeur titulaire au Département d’histoire
de l’art et d’études cinématographiques (Section cinéma et jeu vidéo) de l’Université de Montréal

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques et fondateur du Laboratoire CinéMédias

Directeur du partenariat international de recherche TECHNÈS, du GRAFIM (Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des identités médiatiques), du Programme de recherche sur l’archéologie et la généalogie du montage/ editing (PRAGM/e) et de l’Observatoire du cinéma au Québec

andre.gaudreault@umontreal.ca

SANTIAGO HIDALGO

Directeur du Laboratoire CinéMédias

Professeur associé au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal

Directeur de la collection « Cinema and Technology » d’Amsterdam University Press

santiago.hidalgo@umontreal.ca

Les lauréats des prix Killam, de prestigieux invités

Le Conseil des arts du Canada remet annuellement les cinq prestigieux prix Killam. D’une valeur de 100 000 dollars chacun, ces prix récompensent les réalisations professionnelles d’éminentes et d’éminents chercheurs et scientifiques canadiens qui contribuent activement à la recherche au sein du secteur industriel, des organismes gouvernementaux et des universités. Un prix est remis à des femmes et des hommes exceptionnels dans chacune des disciplines suivantes : sciences humaines, sciences sociales, sciences naturelles, sciences de la santé et génie.

Ces distinctions parmi les plus prestigieuses au Canada reconnaissent des chercheuses et des chercheurs qui repoussent aujourd’hui les frontières de notre compréhension du monde avec audace et détermination.

Les prix et les bourses du programme Killam font partie de l’ensemble plus vaste des Fiducies Killam, qui contribuent au financement de bourses d’étude et de recherche de quatre universités canadiennes, d’un institut clinique de recherche neurologique et du Conseil des arts du Canada. La valeur totale des Fiducies Killam est évaluée à 500 millions de dollars. La part du Conseil des arts du Canada atteint 70 millions de dollars.

JEUDI 5 DÉCEMBRE

    

8 h 30 – 9 h

                    

ACCUEIL ET INSCRIPTION

    

9 h – 9 h 20

                    

MOTS DE BIENVENUE

GUY BRETON, recteur de l’Université de Montréal
MARIE-JOSÉE HÉBERT, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation
ANDRÉ GAUDREAULT, professeur titulaire au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques
SANTIAGO HIDALGO, professeur associé au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques et directeur du Laboratoire CinéMédias

    

9 h 20 – 10 h 30

          

« DE L’IMPORTANCE DE L’IMPROBABLE »

Discussion avec les lauréats des prix Killam sur l’origine de leur réflexion intersectorielle sur le rythme :
ANDRÉ GAUDREAULT, Université de Montréal, prix Killam 2018 en sciences humaines.
VLADIMIR HACHINSKI, Université Western, prix Killam 2018 en sciences de la santé.
WALTER HERZOG, Université de Calgary, prix Killam 2018 en génie.
JANET WERKER, Université de la Colombie-Britannique, prix Killam 2018 en sciences sociales.
Modération : MARIE-JOSÉE HÉBERT

    

10 h 30 – 10 h 40

          

PRÉSENTATION DES AFFICHISTES

    

10 h 40 – 11 h

                

PAUSE

    

11 h – 11 h 45

               

CONFÉRENCE DE VLADIMIR HACHINSKI

Université Western, prix Killam 2018 en sciences de la santé ; discutant : KARIM JERBI, professeur agrégé au Département de psychologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en neuroscience des systèmes et en neuroimagerie cognitive.

    

11 h 45 – 13 h 30

         

CONFÉRENCE D’ANDRÉ GAUDREAULT

Université de Montréal, prix Killam 2018 en sciences humaines ; discutante : JULIE CARRIER, professeure titulaire au Département de psychologie et vice-rectrice associée à la recherche et aux études.

    

13 h 30 – 14 h

                

DÎNER ET « LA CRIÉE DES AFFICHISTES! »

    

14 h – 14 h 45

               

CONFÉRENCE DE WALTER HERZOG

Université de Calgary, prix Killam 2018 en génie ; discutante : NATALIA NUÑO, professeure, École de technologie supérieure

    

14 h 45 – 16 h

                

TABLE RONDE : « Quels défis l’intersectorialité pose-t-elle
à l’enseignement, à la recherche, à la création et à la pratique? »

LOUISE BÉLIVEAU, vice-rectrice aux affaires étudiantes et aux études
DENIS RIBOUILLAULT, professeur agrégé à la Faculté des arts et des sciences, Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques
OUANESSA YOUNSI, professeure au Département de psychiatrie et d’addictologie, psychiatre à l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal et finaliste du Prix littéraire du gouverneur général 2017, catégorie essai, pour son livre Soigner Aimer
FRANÇOIS-JOSEPH LAPOINTE, professeur titulaire à la Faculté des arts et des sciences, Département de sciences biologiques
Modération : SIMONE DALLA BELLA, professeur titulaire à la Faculté des arts et des sciences, Département de psycologie

    

16 h – 16 h 15

                

PAUSE

    

16 h 15 – 17 h 15

          

ÇA TOURNE! : LA ROUE

Projection du Prologue du film La roue (Abel Gance, 1923), oeuvre-phare de « l’âge du rythme » dans l’histoire du cinéma. Présentation par NATHALIE FERNANDO, Doyenne de la Faculté de musique de l’UdeM, et par LOUIS PELLETIER, chercheur en résidence à la Cinémathèque québécoise. Accompagnateur musical : CHANGHEE LEE, pianiste et doctorant à la Faculté de musique de l’UdeM. Conseiller musical et technique : GABRIEL THIBAUDEAU, compositeur, pianiste, chef d’orchestre, spécialiste de l’accompagnement des films muets et pianiste en résidence à la Cinémathèque québécoise.

    

17 h 15 – 18 h 30

        

COCKTAIL D’OUVERTURE ET POURSUITE DE « LA CRIÉE DES AFFICHISTES! »

Vendredi 6 DÉCEMBRE

    

8 h 30 – 8 h 55

              

ACCUEIL DES PARTICIPANTS

    

8 h 55 – 9 h

                    

LA COMMUNAUTÉ DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL SE SOUVIENT

1 minute de recueillement en mémoire des 14 jeunes femmes assasinées à la Polytechnique Montréal, il y a 30 ans, le 6 décembre 1989.

    

9 h – 9 h 55

                    

MANIFESTE POUR L’INTERSECTORIALITÉ

Discussion institutionnelle, animée par TARA LAPOINTE, directrice, Diffusion et développement des affaires, Conseil des arts du Canada.
FRÉDÉRIC BOUCHARD, doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal
MARIE-JOSÉE HÉBERT, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation de l’Université de Montréal
ROSEANN Ô’REILLY RUNTE, présidente-directrice générale de la Fondation canadienne pour l’innovation
LOUISE POISSANT, directrice scientifique du Fonds de recherche du Québec – Société et culture
RÉMI QUIRION, scientifique en chef du Québec

    

9 h 55 – 10 h 10

          

CONFÉRENCE PRÉ-ENREGISTRÉE DE JAMES PINFOLD

Université de l’Alberta, prix Killam 2018 en sciences naturelles

    

10 h 310 – 10 h 30

      

PAUSE

    

10 h 30 – 11 h 15

        

CONFÉRENCE DE JANET WERKER

Université de la Colombie-Britannique, lauréate du prix Killam 2018 en sciences sociales ;
discutante : ISABELLE PERETZ, professeure titulaire, Département de psychologie, Université de Montréal, Chaire de recherche du Canada en neurocognition de la musique, Laboratoire International de Recherche sur le Cerveau, la Musique et le Son (BRAMS).

    

11 h 15 – 11 h 45

        

TABLE RONDE DE CLÔTURE

Discussion avec les lauréats des prix Killam portant sur les projets futurs de collaboration :

ANDRÉ GAUDREAULT, Université de Montréal, prix Killam 2018 en sciences humaines

VLADIMIR HACHINSKI, Université Western, prix Killam 2018 en sciences de la santé

WALTER HERZOG, Université de Calgary, prix Killam 2018 en génie

JANET WERKER, Université de la Colombie-Britannique, prix Killam 2018 en sciences sociales

Modération : JULIE CARRIER

    

11h 45

                             

MOT DE LA FIN (l’événement se terminera à 11 h 55)

Vladimir Hachinski, C.M., M.D. (Université de Toronto), D.Sc., FRCPC, MSRC, est professeur de neurologie et d’épidémiologie ainsi que professeur universitaire distingué à l’Université Western (Canada). Il a transformé la compréhension, le diagnostic, le traitement et la prévention des deux plus grandes menaces au cerveau : l’AVC et la démence. Il a introduit un outil de diagnostic clinique, le Hachinski Ischemic Score, qui permet d’identifier les composantes traitables de la démence. Il a fondé, avec John Norris, la première unité au monde pour les patients ayant subi un accident vasculaire cérébral aigu, qui est maintenant devenue une norme de soin. Il a été rédacteur en chef de Stroke, la principale publication dans le domaine. Il a publié 18 livres et plus de 800 articles scientifiques souvent cités. Il a été le président de la Fédération mondiale de neurologie. Il reçu en 2017 le prix Prince Mahidol et est entré au Temple de la renommée médicale canadienne en 2018.

Vladimir Hachinski

Vladimir Hachinski, C.M., M.D., FRCPC, D.Sc., MSRC, professeur universitaire distingué au Département des sciences neurologiques cliniques du Centre des sciences de la santé de London.

Conférence
Jeudi 5 décembre, 11 h

« L’intelligence, les arts et la science : nous avons du rythme! »

Est-ce que le rythme est un principe fondamental commun? Les rythmes et les dysrythmies du cerveau.

André Gaudreault est professeur au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques.

Il est le fondateur du Laboratoire CinéMédias, au sein duquel il dirige le Partenariat international de recherche sur les techniques et technologies du cinéma (TECHNÈS), le Programme de recherche sur l’archéologie et la généalogie du montage/ editing (PRAGM/e) et le Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des identités médiatiques (GRAFIM). Spécialiste du cinéma des premiers temps et pionnier de la narratologie filmique, il s’intéresse tout particulièrement, dans le cadre de ses recherches actuelles, à l’avènement du montage, au phénomène de la retransmission d’opéras en salles de cinéma, aux innovations technologiques envisagées dans une perspective « archéologique » et à l’impact du numérique sur l’univers médiatique.

Ses travaux, qui ont fait l’objet d’un grand nombre de livres, d’articles et de communications, lui ont valu, outre l’élection à la Société royale du Canada (2014) et le titre de chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres de la République française (2016), plusieurs prix et distinctions, dont le prix international Jean-Mitry (2010), la bourse Guggenheim (2013), le prix Léon-Gérin (2017), le prix Killam en sciences humaines (2018) et un doctorat honoris causa de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 (2019).

André Gaudreault

André Gaudreault, professeur au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques.

Conférence
Jeudi 5 décembre, 11 h 45

« Cinéma et sommeil paradoxal : un paradoxe intersectoriel? »

Le rythme étant une condition sine qua non du « langage cinématographique », il n’est pas étonnant que cette notion ait permis à la théorie du cinéma de se constituer dans les années 1920, alors que de nombreux films présentaient des « bouffées d’images rapides » provoquant chez le spectateur des « mouvements oculaires rapides ». Peut-on en déduire qu’il y aurait plus qu’une simple analogie entre le spectateur de cinéma et le rêveur en phase de sommeil paradoxal ou sommeil REM (rapid eye movement)?

Walter Herzog a fait ses études de premier cycle en éducation physique à l’École polytechnique fédérale de Zurich (1979). Il a réalisé ses recherches doctorales en biomécanique à l’Université de l’Iowa, aux États-Unis, en 1985 et a poursuivi des études postdoctorales en neuroscience et biomécanique à Calgary, au Canada, en 1987. Il est actuellement professeur de biomécanique en kinésiologie, en médecine, en ingénierie et en médecine vétérinaire. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biomécaniques cellulaire et moléculaire, et de la Chaire commémorative Killam en recherche interdisciplinaire de l’Université de Calgary. Ses champs d’intérêt incluent la biomécanique musculosquelettique, axée sur les mécanismes de contraction des muscles et le rôle de la protéine titine, et la biomécanique des articulations, centrée sur les mécanismes d’apparition et d’évolution de l’arthrose. Walter Herzog est le lauréat du prix Borelli de la Société américaine de biomécanique, du prix Carrière de la Société canadienne de biomécanique, du prix Dyson de la Société internationale de biomécanique du sport, du prix Muybridge de la Société internationale de la biomécanique, et a récemment reçu le prix Killam en génie du Conseil des arts du Canada pour sa contribution à la recherche biomédicale. Il a été président des sociétés internationale, américaine et canadienne de biomécanique. Il a été intronisé à la Société royale du Canada en 2013.

Walter Herzog

Walter Herzog, professeur à la Faculté de kinésiologie et au Département d’ingénierie de production et de génie mécanique, Université de Calgary et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en bioméchaniques cellulaire
et moléculaire.

Conférence
Jeudi 5 décembre, 14 h

« Rythmes moléculaires et du corps humain en mouvement »

Le corps humain et ses mouvements présentent divers types de rythme, tels que l’arythmie, le battement de cœur et l’innervation des neurones moteurs. J’explore, dans cette conférence, l’intégration des rythmes moléculaires et du corps entier dans le mouvement humain, plus particulièrement dans les mouvements liés au sport.

James Pinfold est un physicien des particules de renommée mondiale qui, en 1997, est devenu le plus jeune chercheur à diriger une expérience internationale sur un collisionneur.

En 1972, alors étudiant diplômé au University College London, M. Pinfold a joué un rôle de premier plan dans la découverte du courant de neutre au CERN, la première preuve tangible de l’unification électrofaible.

En 1992, il est devenu membre fondateur de l’expérience ATLAS au Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN qui, en 2012, annonçait la découverte du boson de Higgs.

Professeur émérite de l’Université de l’Alberta, il est actuellement le porte-parole de l’expérience MoEDAL auprès du LHC. Il concentre ses efforts sur la recherche d’une nouvelle physique à la frontière de la haute énergie et du cosmos, en quête de vestiges du moment où l’univers est né.

James Pinfold

James Pinfold, Ph. D. (University College London), B.Sc. (avec mention, Imperial College of Science & Technology), MSRC

Conférence
Vendredi 5 décembre, 10 h

« Les mélodies non entendues »

Je maintiens que le rythme et la mélodie,
au sens large, jouent un rôle primordial dans notre connaissance fondamentale de l’univers, et ce, à travers l’histoire.

L’oreille humaine est souvent sourde aux mélodies de l’univers, mais celles-ci peuvent être reconnues, interprétées et livrées dans la sphère des sciences physiques. Cette musique de l’univers, qui passe fréquemment inaperçue, est un principe fondamental qui se fera taire seulement lorsque l’univers arrivera à sa fin.

Cela dit, tout projet créatif est sensible à ces mélodies non-entendues à un certain degré, que le créateur en soit conscient ou non. C’est pourquoi, par exemple, les artistes, musiciens, écrivains et scientifiques de première ligne, comme des somnambules partageant le même rêve, ont suivi une histoire commune d’idées.

Janet Werker, MSRC a fait son doctorat en psychologie du développement à l’Université de la Colombie-Britannique en 1982 et a immédiatement pris son premier poste académique à l’Université Dalhousie. Elle est retournée à l’Université de la Colombie- Britannique en 1986, où elle est professeure distinguée Killam et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en psychologie. Dans un programme riche et innovateur sur une période de 35 ans, sa recherche a démontré que les fondements de l’acquisition du langage sont présents à la petite enfance, bien avant qu’un seul mot ne soit prononcé ou même compris, et que l’apprentissage simultané de deux ou même de plusieurs langues est tout aussi naturel que l’apprentissage d’une seule langue. L’impact de ces recherches a fait l’objet de plusieurs prix à travers les années. Janet Werker a été élue membre associée de l’Académie américaine des arts et des sciences en 2014, a été médaillée d’or du CRSH en 2015, est devenue professeure distinguée Killam à l’Université de la Colombie- Britannique en 2016 et a été nommée officier de l’Ordre du Canada en 2017. En 2018, elle a reçu le prix Killam du Conseil des arts du Canada en reconnaissance de ses longues années de recherches et d’études. Cette année, en 2019, elle a reçu le prix William Jones de la Société américaine de psychologie pour l’ensemble de ses contributions.

Janet Werker

Janet Werker, O.C., MSRC, professeure distinguée Killam à l’Université de la Colombie-Britannique et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en psychologie

Conférence
Vendredi 6 décembre, 10 h 45

« Réflexions sur l’influence du rythme dans l’acquisition
du langage chez les nourissions »

Je vais me pencher sur ce que nous savons déjà à propos du rythme de la parole et de la façon dont il contribue à l’acquisition du langage chez les nourissons. J’ancrerai ensuite cette recherche dans le contexte plus large du rythme présent dans les autres aspects de nos vies quotidiennes.